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commentaire composé lecture analytique de l'excipit de l'Etranger d'Albert Camus

Par | Le 24/04/2018

Le texte qui fait l’objet de notre étude est l’excipit de l’Etranger écrit par Albert Camus et paru en 1942. Ce roman met en scène un narrateur personnage en marge du monde, Meursaut, jusqu’au jour où ce dernier tue un homme sur une plage. La deuxième partie du livre correspond à son procès et à sa condamnation à mort.

Cette scène finale est précédée de la venue de l’aumônier venu pour le confesser. Meursaut le rejette avec violence et assume la vie qu’il a eu.

LECTURE : je vais maintenant vous proposer une lecture du texte

Problématique donnée par le professeur                                             

Annonce du plan

 

  1. La communion avec la nature

 

  1. Les sensations

 

  • Sensations tactiles « rafraichissaient » : bien être, il fait corps avec la nature
  • Préposition « sur » « étoiles sur le visage »  cellule détruite, Meursaut ne fait qu’un avec le ciel
  • Sensations auditives « des bruits de campagne »: l’espace n’existe plus, pas de limites
  • Présence des étoiles  + verbe à l’imparfait « restaient » : mouvement ascendant bienfaisant
  • Enumération  : sensation olfactive agréable « des odeurs »

 

  1. L’osmsose

 

  • Cette osmose est rendue possible car Meursaut est dans un état particulier « j’ai retouvé le calme », « je crois que j’ai dormi »= comme s’il était plongé dans une méditation.
  • Tous les éléments sont présents (eau, air, terre)  + comparaison : seul le feu est exclu (ce feu qui est symbolisé par le soleil et qui le suit et le harcèle tout au long de l’œuvre)
  • Référence à la mer, plage, « dorés » + « comme une marée »
  • Nature personnifiée « montaient jusqu’à moi », « cet été endormi entrait en moi » + imparfait : fait durer l’instant

 

  1. Le rejet du monde humain renforce cette communion avec la nature

 

  • Société = agressivité , fureur, folie mise en valeur par le bruit « des cris de haine », « les sirènes ont hurlé »
  • L’espace des hommes n’est pas le même que le sien. Meursaut n’appartient plus à la société, prise de distance comme le montre l’article indéfini « un » dans « un monde ».
  • Indifférence vis à vis du monde « à jamais indifférent » renforcée par l’adverbe « jamais » = pas de retour en arrière

 

  1. L’acception

 

  1. La compréhension de la mère

 

  • Harmonie « libérée », « revivre » « purgé du mal » « tendre » « si fraternel » « heureux »= compréhension de la mère+ CCT « pour la première fois, depuis bien longtemps »
  • Comparaison : certitudes là où avant il y avait des doutes , champ lexical de la compréhension « il m’a semblé », «je comprenais » et «  pourquoi » répété 2 fois
  • Le verbe « était » efface toute forme de doute
  • Ccl « là-bas » « là-bas aussi »: rapprochement mère et fils
  • Proximité de la mort  donne de la valeur à la vie « si prêt de la mort, maman devait s’y sentir libérée » + métaphore « le soir était comme une trêve mélancolique » la nuit est ici le symbole de la mort qui emporte doucement les êtres comme le suggèrent l’euphémisme « où des vies s’éteignaient »
  • Meursaut n’a pas pleuré à l’enterrement pour respecter la mémoire de sa mère anaphore du mot « personne » « personne, personne n’avait le droit de pleurer sur elle »

 

  1. Acceptation de la mort

 

  • parallélisme de construction « prête à tout revivre » / « et moi aussi  je me suis senti prêt à tout revivre» pronom 1ère personne, forte affirmation de Meursaut qui accepte de faire le bilan de sa vie
  • pas d’indication sur l’espace et le temps « j’ai senti (passé composé) que j’avais été heureux (plus que parfait) et je l’étais encore (énonce un présent éternel) »
  • L’incipit et l’excipit se font écho « aujourd’hui maman est morte » et repense ici à sa mère vivante « j’ai pensé à maman »

 

  1. L’acceptation de l’existence

 

  • Meursaut suit la conduite de sa mère, utilisation de la  comparaison « si pareil à moi » renforcée par la présence de l’adverbe d’intensité « si » la vie terrestre vaut la peine d’être vécue comme le renforce la référence au « fiancé » qu’a eu la mère à la fin de sa vie.
  • Accepte la fatalité, dit « je » + verbes d’actions + a une réflexion sur le monde qui l’entoure « je m’ouvrais » « éprouver » « vidé d’espoir »
  • Subordonnée de but + subjonctif « pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul »: volonté affirmée
  • Acceptation de l’étrangeté renvoyée par l’ oxymore « tendre indifférence »+ amour de la vie terrestre « il me restait à souhaiter qu’il y ait plein de spectateurs », « qu’ils m’accueillent »

 

 

« Meursaut ne joue pas le jeu…il refuse de mentir » propos de Camus dans la Préface américaine.

 

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